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9 mars 2016

Journée Internationale des Droits des Femmes

Hier nous célébrions la Journée Internationale des Droits des Femmes qui met en lumière toutes les actions de luttes pour l’égalité des droits entre les hommes et les femmes.

En Afrique, les femmes représentent 70 % de la force agricole et produisent 90 % des cultures vivrières. Leurs filles sont 77 % dans les écoles primaires et 32% dans le secondaire. Les femmes sont à peine 9 % à être salariée dans des secteurs non agricoles. Elles ont également 8 chance sur 1000 de mourir des suites d’une grossesse…

Mais depuis quelques années leur voix, leurs mots, s’élèvent à travers le continent et bien au-delà.

L’occasion pour nous de réécouter le discours -en anglais- de Ngozi Adichie :

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7 janvier 2016

Bonne année 2016 !

Racines d’Enfance fait sa rentrée et vous transmet ses meilleures vœux pour cette nouvelle année !

2016 sera pour nous l’occasion de consolider nos bases, notamment par la réfection de l’école de Saal, qui sera remise à neuf après plus de 10 ans d’activité.

Déjeuner à Saal avec l’équipe – Novembre 2015

2016 annonce également la construction d’une nouvelle école.

Nous avons hâte !

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24 décembre 2015

RETOUR SUR LA COP 21

Racines d’enfance a assisté à l’atelier « Le changement climatique, de la maternelle à l’université », avec Morgane Philippe, spécialiste du pré-scolaire…

Le Bourget, Décembre 2015.

Ce fut un des rares ateliers consacrés à l’éducation prenant en compte le pré-scolaire.

For est de constater qu’un tropique presque exclusivement occidental est proposé. Toutes les expériences présentées se déroulent dans des classes connectées dans le contexte de pays qui ont accès aux nouvelles technologies, avec une volonté évidente de faire prendre conscience aux enfants des dangers de la mauvaise gestion des ressources naturelles, de les sensibiliser au tri collectif, au gaspillage de l’eau et de l’énergie avec un souhait de feedback sur les parents une fois que cette bonne parole est bien intégrée par les enfants.

Mais quid des enfants qui vivent dans un environnement où il n’y a pas d’énergie, pas d’eau à gaspiller, pour la bonne raison qu’il n’y en a pas ou trop peu !

10 à 12 % des enfants bénéficient d’un enseignement pré-scolaire en Afrique, ceci expliquant peut-être la quasi inexistence de programmes de sensibilisation destinés à cette classe d’âge et ce milieu-là !

Alors que les enfants issus de milieux émergents sont et seront particulièrement exposés au changement climatique et à la pollution dans les années à venir, il paraît urgent de se pencher sur la construction d’outils spécifiques en direction de cette catégorie de population, la plus touchée et la moins protégée.

Une enquête a montré que dans les pays développés, il y avait une corrélation entre l’intérêt porté à la défense de la nature et le niveau d’instruction et de revenu. Plus ces derniers diminuaient, plus le concernement écologique s’amenuisait. Les populations des pays en développement sont encore préoccupées dans leur majorité par leur survie quotidienne, et n’ont pas toujours les moyens d’apprécier et d’évaluer les enjeux environnementaux. Dans les villages où notre association intervient, les bidons et les sacs plastiques ont des usages multiples ; le charbon de bois permet d’économiser le gasoil, et l’eau s’évapore souvent plus qu’elle ne coule.

Alors ! Quelle dynamique engager auprès de ses enfants et de leurs parents, avec les moyens limités qui sont offerts par ce contexte rural ? Ces populations sont vulnérables mais aussi avides d’apprentissage et d’ouverture. Trouver urgemment de nouveaux outils pour les accompagner est un défi que Racines d’Enfance va rajouter à sa liste. Quelques idées ont déjà germés et nous vous donnons rendez-vous l’année prochaine pour les voir éclore !

BONNE ANNÉE, FELICE ANNO NUOVO, HAPPY NEW YEAR & FELIZ AÑO!

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23 décembre 2015

Discours de Bertrand Favreul lors de l’inauguration de l’école de Koumbal

Bertrand Favreul à Passy

Remerciements

Nos remerciements vont sans exclusive à tous ceux qui de près ou de loin ont aidé à concrétiser la construction de cette école maternelle à Koumbal. (Chef de village, maire, préfet, ministre, comité de gestion mais aussi les parents et tout particulièrement les mères de famille, etc.)

Rappel de la raison d’être de « Racines d’enfance »

« Racines d’Enfance » est une association dont le but est de bâtir des écoles maternelles qui accompagnent les enfants les plus jeunes vers l’école.

« Racines d’Enfance » crée ainsi ce qui est le 1er maillon, la première étape de l’éducation des enfants, laquelle est essentielle.

« Racines d’Enfance » contribue de façon permanente à la solidarité entre les écoles, aux échanges d’expérience entre les maîtres et les personnels de ces écoles maternelles.

Les conditions de la réussite d’une installation

Il faut que soient réunis :

La puissance de la volonté de tous les acteurs, c’est-à-dire :
- – le souhait du village ;
- – l’envie des parents et, il n’est pas inutile de le préciser, celle, essentielle, des mères de familles ;
- – la volonté et la ténacité des notables et des assemblées du village ;
- – la participation financière des familles, qui est important.
L’intégration de la création de ces écoles maternelles dans la stratégie d’ensemble de l’éducation nationale sénégalaise.
L’acceptation et le développement d’un esprit d’équipe entre :
- – l’association et le village ;
- – l’association et le village ;
- – le comité de gestion et les instituteurs ;
- – les instituteurs et l’école primaire la plus proche ;
- – les instituteurs de toutes les écoles maternelles de « Racines d’Enfance ».
La motivation des instituteurs et des personnels pour que :
- – la diffusion des connaissances de base se réalisent de façon harmonieuse ;
- – les conditions de la réussite des enfants au CI et CE traduisent la qualité leur enseignement.
La motivation des instituteurs et des personnels pour que :

Le rôle primordial et essentiel des instituteurs et des personnels d’encadrement

C’est grâce à toutes ces personnes que peuvent être réunies les conditions qui vont permettre :

aux enfants des écoles maternelles de « Racines d’Enfance » d’être mieux préparés pour leurs études à venir (CP, CE1, CE2…)
à certains de faire des études supérieures ;
d’accéder à des postes de responsabilité ;
d’être les acteurs futurs du Sénégal.

C’est pour cela qu’ils méritent notre ADMIRATION, notre RESPECT et notre ESTIME.

En conclusion, il a certes fallu à tous ceux ici réunis de la ténacité, mais parce qu’ils ont cru que « Rien de grand dans la vie ne se fait sans passion ».

Bravo à tous !

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22 décembre 2015

Des nouvelles de Koar !

En cette fin d’année, nous sommes très heureux d’annoncer les effectifs de l’école de Koar qui sont montés à 90 inscrits !

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21 décembre 2015

Lettre ouverte de Maryline Malbrunot à Racines d’Enfance

IMPRESSIONS AFRICAINES

A Patricia et Marc…

Je tenais à vous dire combien je suis fière d’être membre de Racines d’Enfance. 10 ans après ma première mission sur le terrain, j’ai pu constater l’ampleur de la tâche accomplie par notre petite ONG qui brille par son efficacité et sa modestie. Ce qui m’a vraiment confortée dans mon désir de continuer l’aventure avec vous, c’est l’adéquation de notre réponse à la demande des villageois. Des écoles maternelles où il fait bon vivre, bien conçues, adaptées aux conditions climatiques (ventilation naturelle efficace) et aux enfants qui les fréquentent.

Esthétiques et pratiques, les différentes cases et leur mobilier ont été pensées pour être le plus fonctionnelles possible et c’est réussi! Le terrain est toujours choisi suffisamment grand pour que les enfants aient la place de courir et de pratiquer des activités motrices. Chaque école dispose de sanitaires filles/garçons avec toujours le soucis d’hygiène et d’entretien facile.

D’autre part, Racines d’Enfance me paraît être dans le juste ton d’une aide humanitaire à l’éducation des jeunes enfants: – pas question de se substituer au village; – nous sommes à l’écoute et tenons compte de l’environnement local spécifique; – nous construisons à la demande expresse des villageois et seulement si les conditions requises par notre association sont réunies; – nous donnons l’école au village, charge à lui de l’entretenir; – nous continuons à suivre chaque maternelle par des visites annuelles avec apport de petit matériel et demandes aux autorités en postes d’instituteurs et formations pour nos monitrices, ce qui me paraît primordial; – en cas de catastrophes naturelles (inondations par ex), Racines d’Enfance peut ponctuellement aider à la réfection des locaux endommagés.

De ce fait, à aucun moment les villages ne se sentent abandonnés, ce qui me semble être la base de tout partenariat constructif, positif et pérenne.

Enfin, j’ai vu des enfants joyeux dans chacune des sept écoles construites par Racines d’enfance. Certes ils étaient intimidés par notre présence, mais tellement heureux d’être à l’école et de participer à des activités éducatives. Avoir envie d’apprendre, aller à l’école avec le sourire et vivre ensemble dans le respect de l’autre, n’est ce pas là la base d’une scolarité bien engagée? D’ailleurs, à l’unanimité des enseignants, les enfants ayant fréquenté nos écoles maternelles sont déjà des élèves lorsqu’ils arrivent en élémentaire et ont une scolarité très largement facilitée.

BRAVO Patricia et Marc pour votre énergie et votre détermination sans faille qui font de ce projet une aventure humaine extraordinaire, généreuse et partagée.

Maryline à Sinthian en 2006

Maryline à Koar en 2006

Maryline et toute l’équipe devant la nouvelle école de Koumbal, en 2015

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7 décembre 2015

Rencontres COP21

Patricia Mowbray a rencontré le Premier Ministre du Bénin Lionel Zinsou, Boubacar Seck, architecte et concepteur de l’école de l’association Manecounda, en Casamance (Sénégal) ainsi que Thomas Samuel, PDG de Sunna Design.

Boubacar Seck, le Premier Ministre du Bénin Lionel Zinsou, Patricia Mowbray et Thomas Samuel.

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7 décembre 2015

Inauguration de Koumbal – Mission Novembre 2015

Les enseignants de Koumbal

Bertrand Favreul déballe les fournitures

Bâtiments de Koumbal

La plaque inaugurale

Délégation de Diagane Barka

Discours de Bertrand Favreul

Des enfants de Koumbal

Discours de Madame la Ministre de la famille et de l’enfance Mariama Sarr

Les enfants de Koumbal

Les mères de Koumbal

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27 novembre 2015

Compte-rendu de mission : Novembre 2015

Ont participé à la mission, venant de Paris : Philippe Boucaud, Monsieur et Madame Bertrand et Christine Favreul, Maryline Malbrunot, Yvette Mermelstein, Patricia Mowbray et Marc Perpitch.

Les membres sénégalais : Ibrahima Khouma, Lassana Keita et Assan Faye

Dimanche 15 Novembre

Passy

Visite du centre de santé de Passy. Rencontre avec les matrones et les sages-femmes. Quelques réparations d’entretien et d’usage à envisager : repeindre le plafond de la salle de travail, changer le robinet du lavabo, nettoyer l’arrière du bâtiment et obstruer le trou des anciennes latrines. Nous rendons visite à deux enfants nés la nuit précédente. Les locaux sont propres. 5 femmes sont hospitalisées ce jour-là. Les travaux de remblaiement du puit ont été effectués et sur cet espace dégagé, la municipalité a construit une salle d’attente pour la maternité. La maternité accueille plus de 700 accouchements par an.

Demande de petit matériel médical (thermomètres, boites d’accouchements, kits d’accouchements…) et d’un échographe pour remplacer celui qui fonctionne de façon peu satisfaisante actuellement.

Diagane Barka

Très brève visite des locaux, et rencontre avec la directrice Fatou Mdao. La rentrée est en cours. Distribution de matériel.

Effectifs :

Petite Section = 17 élèves

Moyenne Section = 15 élèves

Grande Section = 10 élèves

Total = 42 élèves

Lundi 16 Novembre

Ndoss

Visite de la maternité de Ndoss en présence de Monsieur Badione, aide-soignant. La maternité a été réhabilitée par Racines d’Enfance en 2015, elle est bien entretenue et accueille environ 372 accouchements par an, ce qui fait en moyenne une trentaine d’accouchements par mois.

Nous retrouvons ensuite avec plaisir l’équipe du jardin d’enfants de Ndoss : Khady Faye, la directrice, les instituteurs Fatou Diouf et Khassime Faye.

La rentrée s’est effectuée sans problème, les cours ont commencé depuis deux semaines.

Les instituteurs de l’élémentaire se joignent à la réunion et nous font part des impacts positifs qu’ils constatent auprès des enfants qui ont suivi notre encadrement préscolaire : meilleure socialisation, sens de la discipline, maitrise du français… Très souvent, les enfants restent deux ou trois mois au CI (Cours d’Initiation) et, après l’avis des instituteurs, passent au CP, gagnant ainsi une année.

Distribution de matériel et déjeuner dans une des classes avec l’équipe enseignante et des représentants de l’école primaire du village.

Effectifs :

Petite Section = 32 élèves (16 filles / 16 garçons) Moyenne Section = 35 élèves (16 filles / 19 garçons) Grande Section = 43 élèves (27 filles / 16 garçons)

Total = 110 élèves

Coût de la scolarité : 500 FCFA/mois (environ 75 centimes d’euros)

Droit d’inscription : 250 FCFA /an (environ 40 centimes d’euros)

Sanghaie

Visite du site du village de Sanghaie, demandeur d’une école maternelle depuis 2 ans. Réunion de la communauté villageoise avec le représentant du chef de village Monsieur Cheikh Ousmane Diouf (retraité binational qui s’est retiré dans son village natal), le directeur de l’école Monsieur Aliou Diouf, les représentantes du groupement des femmes Yande Faye et Aïssatou Diouf…

Sanghaie se situe dans la région de Siné Saloum et regroupe environ 2690 habitants, 484 élèves se trouvent répartis dans 12 classes dans l’école élémentaire, dont 82 enfants en CI (CP), et 249 élèves sont au collège.

Il n’existe pas encore de structure d’accueil des enfants de 2 à 6 ans, si ce n’est une classe d’enseignement de l’arabe dans un ancien entrepôt.

Un terrain est proposé à côté de l’école élémentaire au milieu du village avec une possibilité de raccordement à l’eau.

Le village et les enseignants sont très motivés pour accueillir une maternelle, la prochaine mission devra s’assurer auprès de l’académie de la ville de Fatick de la dotation d’un ou deux instituteurs pour assurer l’encadrement des élèves si nous décidons de construire.

Mardi 17 Novembre

Koumbal

Inauguration de l’école en présence de Madame la Ministre de la famille et de l’enfance Mariama Sarr, le représentant de la case des tout-petits, Madame l’Adjointe du préfet Dioma Sow, Monsieur Salif Ndiaye, cadre d’Ageroute et natif du village, ainsi que toute la communauté villageoise réunies, et les autorités départementales. Etait présente également la directrice de l’école maternelle de Diagane Barka Fatou Mdao, et enfin les représentants français de Racines d’Enfance (Monsieur Philippe Boucaud, Monsieur et Madame Bertrand et Christine Favreul, Marylin Malbruno, Yvette Merlmeinstein, Patricia Mowbray et Marc Perpitch).

L’école accueille 128 élèves dont déjà 50 en Petite Section.

Mercredi 18 Novembre

La région de Tambacounda a connu de graves inondations ces dernières semaines suite à une saison des pluies abondante et tardive, la rentrée scolaire en a été retardée, les effectifs sont donc susceptibles d’augmenter dans les semaines à venir. L’inspecteur d’académie de la petite enfance nous a confié la distribution des cahiers d’activité dans les écoles dont nous avons la charge.

Wassadou

Grande réunion du comité de gestion pour une évaluation après une année de fonctionnement, avec le directeur de l’école élémentaire Monsieur Dialo, les trois moniteurs payés par les cotisations des parents, qui ont bénéficié d’une formation à Tambacounda au mois d’Avril dernier, et le comité de gestion.

Les plantations ont été effectuées et entretenues, malgré le manque d’eau. Le forage communautaire n’est plus approvisionné en carburant, ce qui rend l’entretien de la structure et le fonctionnement des sanitaires extrêmement difficile. La décision a été prise sur place, par le comité de gestion et les membres de Racines d’Enfance, de creuser un puit pour rendre l’école autonome. Coût estimé : environ 500€ (devis en attente). Il sera situé entre les deux écoles (maternelle et élémentaire).

Le toit de la cuisine ainsi qu’une partie de la barrière ont été endommagés par la chute d’arbres suite à de violents orages. Le toit et la clôture seront réparés dans les semaines à venir.

La cantine a été regroupée avec l’école primaire. L’accès à l’eau permettrait également la mise en culture d’un jardin potager qui alimenterait les cantines et serait à la charge du comité de gestion de l’école maternelle et de l’école primaire.

Une deuxième session de formation a été demandée à l’Académie pour les trois moniteurs. Elle devrait avoir lieu au début de l’année 2016.

Des fournitures ont été distribuées ainsi que du matériel d’entretien.

Trois bureaux pour les instituteurs ont été également commandés.

Le village commence à s’investir dans l’école. Monsieur Dialo, le directeur de l’école élémentaire accompagne et structure la mise en place de l’établissement avec beaucoup d’énergie.

Effectifs :

Petite Section = 34 élèves (20 filles / 14 garçons)

Moyenne Section = 24 élèves (6 filles / 8 garçons)

Grande Section = 22 élèves (14 filles / 8 garçons)

Jeudi 19 Novembre

Koar

Grande affluence à la réunion du comité de gestion : une quarantaine de personnes présentes, dont Lassana Keita, directeur de l’école, Adama Doumboya, nouvelle présidente du comité de gestion née dans le village, Ousman Souaré, chef de village, Sidi Sambou, ex-président du comité de gestion, Yaya Dialo, coordinateur (et ancien élève de l’école), Diouma Sène, trésorière, et Abdoul Camara, président du comité de gestion de l’école élémentaire… Avec ses 27 élèves présents, et malgré les dernières intempéries, la faiblesse des effectifs est révélatrice de certaines difficultés. Une des classes n’est plus fréquentée car les chauves-souris s’y sont installées pendant l’hivernage. Le comité de gestion a été remplacé et visiblement cela ne s’est pas fait sans quelques désaccords. Chacun s’exprime longuement sur les raisons de son départ ou les raisons de son arrivée. Par ailleurs, le remplacement des membres au bout de 8 ans d’exercice parait légitime mais peut s’avérer douloureux pour certains membres ayant accompagné et soutenu la structure depuis son commencement. Les frais de scolarité sont difficilement acquittés suite à de mauvaises récoltes, et le comité de gestion propose de réduire les frais de scolarité de moitié.

Nous proposons une aide ponctuelle pour rémunérer les monitrices, à charge pour elles et le comité de gestion de réhabiliter la classe fermée et de faire revenir les élèves à l’école. En clair, de rétablir la situation pour le prochain trimestre.

Il a été rappelé aux autorités villageoises que nous avons construit ces deux classes à leur demande expresse il y a maintenant 10 ans et qu’ils leur incombent de gérer et d’entretenir la structure dans le cadre de notre partenariat. Si la situation n’était pas rétablie lors de notre prochain passage, le village devra trouver d’autres partenaires pour les « assister ».

Nous terminons la réunion sur un proverbe édicté par la nouvelle présidente du comité de gestion : « Si quelqu’un t’aide à te laver par derrière, aide-toi toi-même à te laver par devant. ». Tous les espoirs sont permis.

Effectif total : 27 enfants

Saal

Réunion avec Monsieur Ndom, directeur de l’école élémentaire, Jérôme Thiow, président du comité de gestion, Yacinthe Senghor, enseignante à l’élémentaire, Lassana Keita, directeur de l’école de Koar, Elisabeth Youn et Cécile Faye, monitrices, Jean Diouf, enseignant de l’école privée.

L’école de Saal a maintenant plus de 11 ans et nécessite des travaux de réfection. Le bloc sanitaire doit être refait ainsi que la grande case qui a été faite en banco et non en ciment. Les devis sont en attente et les travaux devraient commencer au début du deuxième trimestre. Les élèves pourront être accueillis dans l’autre classe et la case des femmes qui se trouve dans l’enceinte de l’école. Malgré le manque d’eau courante, l’école est bien tenue, et la cour a été dotée de jeux d’extérieur par le village.

Nous dégustons un excellent poulet Yassa dans la classe de la petite section, préparé par le comité. Distribution de matériel à l’école élémentaire, à l’école privée, et à la maternelle.

Effectif total : 40 enfants

Sinthian

La mission a rendu visite au Docteur Ba et à la directrice de la maternelle en fin de journée.

Les effectifs sont stables.

Mardi 24 Novembre

Keur Assan Ndiaye

Situé à la périphérie de Thiès, ce village d’environ 2000 habitants est en pleine extension. A l’école primaire, 250 élèves sont répartis en 6 classes. Le village possède une mutuelle, une case de santé, un poste de santé, et une maternité.

Des travaux sont effectués sur le terrain de l’école élémentaire où l’on nous propose un espace pour construire une école maternelle qui pourrait accueillir plus ou moins 150 enfants.

Une réunion est tenue avec le conseiller municipal Monsieur Diop, les conseillères municipales Awa Ball et Mariame Sarr, le chef de village Monsieur Kadhifa Ndiaye, la responsable du CI Fatou Mdao, et la responsable du CP Khady Sy.

Les instituteurs de CI et de CP sont très concernés et s’engagent à avoir une part active dans le futur comité de gestion.

Un accès à l’eau est garanti et l’espace serait déjà clôturé aux trois-quarts et totalement intégré au complexe scolaire. Cette situation nous parait propice à la construction de notre 8eme école, d’autant que nous avons un engagement de la part de l’académie de fournir au moins un instituteur. Une copie du règlement intérieur et du contrat a été laissée aux autorités municipales pour avis et discussion. Nous prenons rendez-vous au printemps prochain.

Audience avec Madame la Ministre Mariama Sarr et son directeur de cabinet Monsieur Diouf Niokhobaye. Nous décidons d’élaborer un protocole d’accord et de partenariat officiel entre le Ministère et Racines d’Enfance. L’affaire sera suivie par le directeur de cabinet de la Ministre.