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Bientôt la fin des classes et de l’année scolaire !

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Formation des enseignants

La formation des enseignants de Wassadou est actuellement en cours, par Monsieur Ba !

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Des nouvelles du puits de Wassadou

Le puits de Wassadou est enfin en eau !! Le village et l’école sont très contents.

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Compte-rendu de mission : Avril 2016

Membres participants : Patricia Mowbray, Marc Perpitch, Emmanuelle Martin, Boubacar Seck, Ibrahima Khouma, Assan Faye, Lassana Keita

 

11 avril

Wassadou – ouvert depuis 2014

En présence

des moniteurs Balassama Fofana (Moyenne Section), Marie Camara (Petite Section), Mariama Ndiaye (Grande Section)

de Monsieur Mamadou Sangaré, président du comité de gestion. De Monsieur Dialo, directeur de l’école primaire.

De Monsieur Diarra Idrissa, représentant de l’entreprise La Villageoise.

 

Effectif : Petite Section : 34 élèves

Moyenne Section : 24 élèves

Grande Section : 22 élèves Total : 80 élèves

 

Visite des locaux :

Les bureaux des instituteurs ont été livrés ainsi que les petites tables pour les enfants, réalisés par Babacar Silla, ébéniste à Tambacounda.

Les moniteurs commencent à prendre leurs marques mais soulignent leur besoin de formation. Les feuilles de présence sont bien tenues.

Comme lors de notre dernière visite, nous constatons que l’entretien des locaux laisse à désirer. Les sanitaires sont toutefois bien entretenus. Le manque d’eau nous est souvent objecté comme l’une des raisons à ce manque d’entretien. Les plantations sont également victimes du manque d’eau.

La cantine ne fonctionne pas, faute d’approvisionnement du PAM (qui a suspendu le programme de ses distributions de riz, huile et sucre notamment dans ¾ des écoles sénégalaises).

 

Réunion du comité de gestion :

Le comité de gestion nous fait part d’un taux d’abandon en cours de scolarité d’une quinzaine d’élèves qui serait la conséquence d’une nouvelle itinérance des familles, due notamment au départ de ces dernières pour prospecter les nouveaux filons aurifères à la frontière de la Guinée.

Il est demandé à chaque famille 500 FCFA (environ 75 cts d’€) par mois et par enfant, ce qui ne suffit pas au payement des moniteurs et à l’entretien.

Par ailleurs, aucune nouvelle formation n’a été proposée aux moniteurs depuis l’année dernière.

Il est rappelé que le manque d’eau est particulièrement dommageable au fonctionnement de l’école.

 

Le directeur de l’école primaire Monsieur Dialo fait une évaluation très positive des 101 enfants qui sont passés par l’école maternelle sur les 121 qu’il reçoit cette année en CI et en CP. Gain de temps, élèves plus disciplinés, élévation du niveau par l’acquisition des bases …

 

Les cahiers que nous avons pu consulter dans les classes sont les témoins de cette évolution.

Tout le monde se satisfait du début des travaux du puits, qui ont commencé le 4 avril et qui devrait être achevé avant l’hivernage. Les travaux sont effectués par l’entreprise de Tambacounda La Villageoise, constituée en 2013 en groupement d’intérêt économique de 20 personnes et qui a déjà une centaine de puits à son actif dans la région. Elle travaille avec des ONG comme Aide Action ou l’Association des Producteurs de la Gambie. Elle assurera également la formation de deux techniciens sur place, pour l’entretien du puits qui a été creusé à 23 mètres de profondeur, avec une dalle de fond et 10 buses disposées jusqu’au coffrage. Couvercle de bois et poulie seront installés pour finir l’ouvrage. L’ensemble est clôturé.

Avec cette installation, tout le monde nous assure que les problèmes issus du manque d’eau seront résolus… La prochaine visite sera l’occasion de le vérifier.

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Lettre ouverte de Boubacar Seck à Racines d’Enfance

Ce long périple dans le Sénégal des profondeurs a été pour moi comme une conscription. Une (re)découverte de mon pays natal.
Merci donc à « Racines d’enfance » de m’avoir offert ce beau cadeau: celui d’aller à la rencontre de mes concitoyens.
Durant les différentes étapes dans les villages de Ndoss, Diagane Barka, Passy, Koumbal, Keur Assane et autres, j’ai eu aussi l’occasion voir l’efficacité de l’action de l’association. J’ai pu même toucher du doigt ce sentiment de plénitude de ce que servir à quelque chose veut réellement dire. Ce bonheur « d’offrir » à des enfants un abri confortable afin que l’on puisse dans certains endroits (maternité) les accueillir convenablement dans la vie, dans d’autres (écoles) remplir leur tête et préparer leur avenir.
Merci à Patricia Mowbray, Emmanuelle Martin et Marc Perpitch. Auprès de vous et de Thomas Grand, j’ai eu la confirmation que l’altérité n’est rien d’autre que la part de nous-mêmes que l’on ignore encore.

Votre sens de l’écoute et de la diplomatie, le respect que lisent les populations sur vos visages, l’engagement et la détermination dont vous avez fait montre ont été déterminants pour lever les écueils afin de résoudre les problèmes. Ces vertus sont aussi les balises de la réussite des projets entrepris.
Merci encore pour cette belle aventure qui je l’espère convaincra, à nouveau, celles et ceux qui y participent de près ou de loin à ces belles actions de continuer à le faire.
Donner, c’est une façon de recevoir. Et vice versa.
Boubacar Seck, architecte.

Boubacar Seck, Emmanuelle Martin et Patricia Mowbray à la maternité de Ndoss

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Journée Internationale des Droits des Femmes

Hier nous célébrions la Journée Internationale des Droits des Femmes qui met en lumière toutes les actions de luttes pour l’égalité des droits entre les hommes et les femmes.

En Afrique, les femmes représentent 70 % de la force agricole et produisent 90 % des cultures vivrières. Leurs filles sont 77 % dans les écoles primaires et 32% dans le secondaire. Les femmes sont à peine 9 % à être salariée dans des secteurs non agricoles. Elles ont également 8 chance sur 1000 de mourir des suites d’une grossesse…

Mais depuis quelques années leur voix, leurs mots, s’élèvent à travers le continent et bien au-delà.

L’occasion pour nous de réécouter le discours -en anglais- de Ngozi Adichie :

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Bonne année 2016 !

Racines d’Enfance fait sa rentrée et vous transmet ses meilleures vœux pour cette nouvelle année !

2016 sera pour nous l’occasion de consolider nos bases, notamment par la réfection de l’école de Saal, qui sera remise à neuf après plus de 10 ans d’activité.

Déjeuner à Saal avec l’équipe – Novembre 2015

 

2016 annonce également la construction d’une nouvelle école.

Nous avons hâte !

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RETOUR SUR LA COP 21

Racines d’enfance a assisté à l’atelier « Le changement climatique, de la maternelle à l’université », avec Morgane Philippe, spécialiste du pré-scolaire…

Le Bourget, Décembre 2015.

Ce fut un des rares ateliers consacrés à l’éducation prenant en compte le pré-scolaire.

For est de constater qu’un tropique presque exclusivement occidental est proposé. Toutes les expériences présentées se déroulent dans des classes connectées dans le contexte de pays qui ont accès aux nouvelles technologies, avec une volonté évidente de faire prendre conscience aux enfants des dangers de la mauvaise gestion des ressources naturelles, de les sensibiliser au tri collectif, au gaspillage de l’eau et de l’énergie avec un souhait de feedback sur les parents une fois que cette bonne parole est bien intégrée par les enfants.

Mais quid des enfants qui vivent dans un environnement où il n’y a pas d’énergie, pas d’eau à gaspiller, pour la bonne raison qu’il n’y en a pas ou trop peu !

10 à 12 % des enfants bénéficient d’un enseignement pré-scolaire en Afrique, ceci expliquant peut-être la quasi inexistence de programmes de sensibilisation destinés à cette classe d’âge et ce milieu-là !

Alors que les enfants issus de milieux émergents sont et seront particulièrement exposés au changement climatique et à la pollution dans les années à venir, il paraît urgent de se pencher sur la construction d’outils spécifiques en direction de cette catégorie de population, la plus touchée et la moins protégée.

Une enquête a montré que dans les pays développés, il y avait une corrélation entre l’intérêt porté à la défense de la nature et le niveau d’instruction et de revenu. Plus ces derniers diminuaient, plus le concernement écologique s’amenuisait. Les populations des pays en développement sont encore préoccupées dans leur majorité par leur survie quotidienne, et n’ont pas toujours les moyens d’apprécier et d’évaluer les enjeux environnementaux. Dans les villages où notre association intervient, les bidons et les sacs plastiques ont des usages multiples ; le charbon de bois permet d’économiser le gasoil, et l’eau s’évapore souvent plus qu’elle ne coule.

Alors ! Quelle dynamique engager auprès de ses enfants et de leurs parents, avec les moyens limités qui sont offerts par ce contexte rural ? Ces populations sont vulnérables mais aussi avides d’apprentissage et d’ouverture. Trouver urgemment de nouveaux outils pour les accompagner est un défi que Racines d’Enfance va rajouter à sa liste. Quelques idées ont déjà germés et nous vous donnons rendez-vous l’année prochaine pour les voir éclore !

 

BONNE ANNÉE, FELICE ANNO NUOVO, HAPPY NEW YEAR & FELIZ AÑO!

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Discours de Bertrand Favreul lors de l’inauguration de l’école de Koumbal

Bertrand Favreul à Passy

Remerciements

Nos remerciements vont sans exclusive à tous ceux qui de près ou de loin ont aidé à concrétiser la construction de cette école maternelle à Koumbal. (Chef de village, maire, préfet, ministre, comité de gestion mais aussi les parents et tout particulièrement les mères de famille, etc.)

Rappel de la raison d’être de « Racines d’enfance »

« Racines d’Enfance » est une association dont le but est de bâtir des écoles maternelles qui accompagnent les enfants les plus jeunes vers l’école.

« Racines d’Enfance » crée ainsi ce qui est le 1er maillon, la première étape de l’éducation des enfants, laquelle est essentielle.

« Racines d’Enfance » contribue de façon permanente à la solidarité entre les écoles, aux échanges d’expérience entre les maîtres et les personnels de ces écoles maternelles.

Les conditions de la réussite d’une installation

Il faut que soient réunis :

  • La puissance de la volonté de tous les acteurs, c’est-à-dire :
    • – le souhait du village ;
    • – l’envie des parents et, il n’est pas inutile de le préciser, celle, essentielle, des mères de familles ;
    • – la volonté et la ténacité des notables et des assemblées du village ;
    • – la participation financière des familles, qui est important.
  • L’intégration de la création de ces écoles maternelles dans la stratégie d’ensemble de l’éducation nationale sénégalaise.
  • L’acceptation et le développement d’un esprit d’équipe entre :
    • – l’association et le village ;
    • – l’association et le village ;
    • – le comité de gestion et les instituteurs ;
    • – les instituteurs et l’école primaire la plus proche ;
    • – les instituteurs de toutes les écoles maternelles de « Racines d’Enfance ».
  • La motivation des instituteurs et des personnels pour que :
    • – la diffusion des connaissances de base se réalisent de façon harmonieuse ;
    • – les conditions de la réussite des enfants au CI et CE traduisent la qualité leur enseignement.
  • La motivation des instituteurs et des personnels pour que :

Le rôle primordial et essentiel des instituteurs et des personnels d’encadrement

C’est grâce à toutes ces personnes que peuvent être réunies les conditions qui vont permettre :

  • aux enfants des écoles maternelles de « Racines d’Enfance » d’être mieux préparés pour leurs études à venir (CP, CE1, CE2…)
  • à certains de faire des études supérieures ;
  • d’accéder à des postes de responsabilité ;
  • d’être les acteurs futurs du Sénégal.

C’est pour cela qu’ils méritent notre ADMIRATION, notre RESPECT et notre ESTIME.

En conclusion, il a certes fallu à tous ceux ici réunis de la ténacité, mais parce qu’ils ont cru que « Rien de grand dans la vie ne se fait sans passion ».

Bravo à tous !

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Des nouvelles de Koar !

En cette fin d’année, nous sommes très heureux d’annoncer les effectifs de l’école de Koar qui sont montés à 90 inscrits !